Protect me from what I want.
Coucou les poulets!
Bien ou bien?
Aujourd'hui j'ai envie de poser une question de fond. Une question de société. Une question que je m'auto-pose tout en vous la posant à vous parce que moi je connais déjà la réponse. A la question.
(Sinon, on est toujours 17 dans ma tête.)
Question de fond, donc, WHAT'S UP WITH BIG?
Ca faisait bien deux articles - donc trois mois environ, blogueuse indigne je suis, blogueuse indigne je resterai - que je n'en avais pas parlé et je suis sûre qu'il vous manquait ou pas.
Après deux mois et demi de rehab forcée, subie, vomie, mais assumée, j'ai craqué: je lui ai envoyé un SMS. Un de ces SMS qui se veut elliptique et sybillin MAIS plein de messages cachés et complexes. Vous savez, un de ces messages que vous envoyez en imaginant que le mec vous prendra pour une fille hyper hard to get, lointaine et éthérée, plein de TROIS PETITS POINTS. Genre "J'espère que tu vas bien THREE POINTS tu me manques THREE POINTS je suis pathétique SWITZERLAND TWELVE POINTS et non j'ai pas l'air éthérée mais juste folle".
A suivi une conversation d'une inutilité stupéfiante, à laquelle s'est ajoutée une autre conversation d'une inutilité tout aussi stupéfiante (amis de la constance bonsoir), et à ce stade je pense qu'il faut juste arrêter. Pour de vrai. Pas comme les 28321 fois où j'ai lancé d'un air affirmé (mais toujours éthéré) que Big c'était fini, mais en me disant qu'en fait non, parce que c'était comme les fois où je sortais d'un partiel en disant que je l'avais trop raté pour inverser le karma et choper un 16. Arrêter, sans grandes déclarations, ni grandes résolutions, me retirer de sa vie (et m'apercevoir qu'il s'en soucie autant que de sa première Fatou - oui, Big a très bon goût), et le sortir de la mienne (et m'apercevoir qu'en fait concrètement ça ne change pas grand chose vu que les multiples étapes de notre relation torturée se passent dans ma tête).
Protect me from what I want, protect me from ce mec avec qui ça ne marchera jamais, en grande partie par ma faute, parce que quoi qu'on en dise la Léa Castel attitude est tout sauf engageante.
Bouffonnerie = not sexy, nouveau mantra.
Sinon, ça va vous?
Mathilde, qui a aussi des choses intéressantes à raconter. (Mais là je peux pas, j'ai cerf-volant.)
Listening:
"Be my baby"
de Vanessa Paradis